Arrivé en train mardi en début d'après-midi, il a aussitôt chaussé les baskets pour participer à son premier entraînement sous les ordres de John Douaglin.
Né le 18/07/1985
Lieu Paris (75)
Nationalité Française
Taille 1.92 m
Sud Ouest du 12/01/08 Mamadou, tout semble s'être passé très rapidement. A quand remontent vos premiers contacts avec Boulazac ?Mamadou Sy. J'étais en région parisienne quand mon agent m'a appelé lundi, pour me dire que Boulazac souhaitait me voir. J'ai tout de suite montré mon intérêt et le lendemain, mardi, j'ai pris le train pour Périgueux. A peine arrivé, j'ai mis les baskets pour participer à l'entraînement avec l'équipe.Ce n'est pas trop difficile de se montrer immédiatement performant à la sortie du train ? (Il rigole) Non, non, ça allait. J'ai juste eu quelques crampes à la fin de la séance... Mais j'avais eu le temps de me montrer !Vous connaissiez le BBD avant de venir faire cet essai ?Oui, je connaissais de réputation. C'est un club sérieux, avec une bonne image. Quant à l'équipe, je m'y suis tout de suite senti à l'aise. Les gars m'ont bien accueilli, il y a un bon état d'esprit ici. Et puis le discours du coach m'a bien plu.Comment se fait-il que vous n'aviez pas de contrat avec un club jusque là ?Quand je suis sorti de l'université de Washburn (NCAA2) en juin, je me suis fait une entorse. Le temps que je me rétablisse, tous les effectifs français étaient complets. J'ai bien eu des contacts avec des clubs de N1, mais moi je voulais intégrer une formation de Pro A ou Pro B. Il me fallait juste être patient.Physiquement, comment êtes-vous parvenu à garder la condition ?Je me suis entraîné dans un gymnase, chez moi à Cergy-Pontoise, puis j'ai passé un mois à Saint-Vallier, où joue mon frère Mamoudou. Le coach (Jean-Claude Coste) avait accepté que je m'entraîne avec l'équipe, mais il n'y avait pas de place pour moi et le club ne pouvait pas me proposer un contrat. Ça aurait été sympa de jouer avec mon frère, mais c'est comme ça. Ce qui est drôle, c'est que j'ai quitté le SVBD trois jours avant son match face à Boulazac, en décembre...Après quelques jours d'entraînements avec vos nouveaux coéquipiers, trouvez-vous une différence de niveau entre les deux équipes?C'est sûr, Boulazac, c'est plus fort que Saint-Vallier. Individuellement, les joueurs sont plus solides. D'ailleurs, le classement général le démontre.Quels sont vos points forts et vos points faibles dans le jeu ?Je pense être un bon joueur en défense, où j'exploite mes qualités athlétiques. Je suis combatif sur le terrain et j'aime attaquer le panier en un contre un. Mon principal défaut, c'est le shoot. je dois le travailler.Vous êtes un ailier solide en défense et qui peut jouer intérieur. En cela, votre profil fait penser à celui de Jacques Wampfler...C'est vrai que nous avons un peu les mêmes caractéristiques. Tant mieux, on va se faire progresser mutuellement !Vos frères Amara (26 ans,AEK Athènes) et Mamoudou (24 ans, Saint-Vallier) sont également professionnels de basket. Vous avez ça dans le sang ? Non... On a débuté dans le foot quand on habitait Paris. On jouait sur des terrains de hand. En déménageant à Cergy, on s'est aperçu que tout le monde jouait au basket, alors il a fallu s'y mettre. Moi, j'ai intégré les poussins à Cergy, puis j'ai joué en minimes France à Poissy, avant de passer une année en cadets à Fos et d'intégrer le centre de formation de Villeurbanne. J'y ai passé deux saisons en espoirs et je suis parti trois ans aux Etats-Unis.Vous avez déjà pas mal bourlingué, comme vos frères d'ailleurs...C'est vrai. Et il y en a un quatrième, Bandja, qui a 17 ans et qui est parti jouer en Espagne...En tout cas, pour vous, l'année 2008 commence idéalement, non ?Je ne pouvais pas rêver mieux ! En plus, j'ai signé également pour la saison prochaine. Vraiment, je peux dire que tout va bien pour moi !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire