LNB.FR
Du 09/10/07Un deuxième test à domicile
BASKET - Pro B (4e journée) : Boulazac - Nanterre, ce soir, à 20 heures.Un deuxième test à domicileBattus samedi à Châlons, les Boulazacois enchaînent, dès ce soir, en recevant Nanterre, l'un des gros poissons de Pro B, en ayant la ferme intention de se faire respecter à l'Agora.Révélation de l'année passée avec une place de finaiste de la Coupe de France et une deuxième place de la saison régulière derrière l'ogre Vichy, Nanterre a changé de statut même si la formation francilienne a changé de visage à l'intersaison et présente un effectif à la moyenne d'âge de 23 ans. Mais comme la valeur n'attend pas le nombre des années, Nanterre est l'un des très sérieux prétendants au play-off. « C'est un groupe neuf : on ne peut pas être vraiment considéré comme une grosse cylindrée », rectifie Pascal Donnadieu, le coach parisien. Nanterre se présente pourtant à l'Agora avec la meilleure attaque de la division et les plus forts coefficients de passes décisives et d'évaluations. Et les Parisiens, à défaut d'avoir fait trébucher Limoges, ont fait trembler la bande à Forté samedi (79-82). Même si Steffon Bradford se ressent encore d'un coup à la cuisse reçu face aux Limougeauds, les Boulazacois devront afficher la même détermination que devant Bourg pour s'imposer. «Ça promet d'être un match complexe face à une équipe très complète, très adroite à trois points et que je vois finir le championnat dans les quatre premiers », reconnaît un John Douaglin, frustré d'avoir laissé échapper une belle occasion à Châlons. Inconstant loin de ses bases pour le moment, le BBD doit conserver son hégémonie sur son parquet en déployant au moins autant d'énergie que devant Bourg pour contrer un adversaire direct dans la lutte pour la qualification au play-off.
Du 10/10/07
Boulazac 79 - Nanterre 58
Nanterre paie l'addition
I l n'y a pas eu de suspense, hier, à l'Agora, tant le BBD a survolé les débats face à Nanterre. Avec 14 unités d'avance à la mi-temps, on voyait mal ce qui pouvait entraver la marche en avant des protégés de John Douaglin qui dominaient largement leur sujet sur le plan défensif. Dès leur entrée en piste, les Boulazacois se montraient appliqués et agressifs. Ringström convertissait son essai au-delà de la ligne des 6,25 m, Forbes réalisait un sans-faute aux lancers francs et Howell claquait un dunk qui faisait lever une première fois l'Agora (10-4).
Les Boulazacois arrivaient assez bien à contenir le jeu rapide des Franciliens, mais leur seul passage à vide se payait comptant. La machine périgourdine se grippait quelques secondes? Le fin limier Holmes en profitait d'autant plus que le BBD calait plusieurs fois sur les 24 secondes sans trouver de solutions. Les systèmes se déréglaient. Bradford et Soliver se régalaient. Boulazac encaissait un 12-0 et se retrouvait en difficulté (18-11, 8e). John Douaglin prenait alors un temps mort pour remettre de l'ordre dans la maison. Et ça marchait du tonnerre !
Le BBD stoppait l'hémorragie et se remettait dans le sens de la marche. Quasiment à l'image d'un rugbyman, Wampfler grattait un ballon dans la « mêlée » ou plutôt dans la raquette, Beugnot le relayait et Howell remettait définitivement les siens sur de bons rails (18-18, 11e). Le BBD continuait à augmenter l'allure en se montrant de plus en plus hermétique face à l'une des meilleures attaques du championnat, il est vrai sans la moindre réussite à l'extérieur (0/7 à 3 points, 0/5 à mi-distance à la pause). L'expérimenté Richmond trouvait le panier et la faute, Howell et Ringström convertissaient toutes leurs opportunités aux lancers et Tisba se retournait pour donner huit points d'avance à son équipe (34-26).
Rien n'arrêtait Boulazac qui enchaînait sur un 6-0, puis un 9-0 suivi d'un 5-0 face à une équipe juvénile mais calibrée pour les play-off ! Défensivement, tout marchait comme sur des roulettes face à des Parisiens de moins en moins inspirés et de plus en plus sanctionnés à l'instar de Kerckhof, Ouattara et Soliver, trois hommes du cinq majeur.
Jusqu'à 27 points d'écart
Le troisième quart-temps redémarrait sur le même rythme. Forbes signait un panier primé, une interception et un contre. Le BBD accentuait son avance et présentait la « douloureuse » à des Parisiens totalement déboussolés : 51-32 (+19, 22e). La note ne faiblissait pas tant les Boulazacois récitaient leur basket : Howell s'offrait un nouveau dunk, Forbes soignait ses stats, Romain démontrait à la fois son adresse à distance et son sens du timing.
Le BBD passait au-dessus de la barre des 20 points grâce à une énorme débauche d'effort sur le plan défensif (61-38). L'attitude rageuse de John Douaglin sur le banc en disait long sur les intentions périgourdines : le BBD voulait s'offrir un succès de prestige avec le plus gros écart possible. Et avec la manière s'il vous plaît ! Romain distillait une passe aveugle pour Howell qui enclenchait par un dunk? Le public pouvait entamer la ola à l'orée du 4e quart-temps : le BBD était simplement intouchable hier. Ringström dépassait la barre des 70 points alors que Nanterre n'entrapercevait pas encore celle des 50 (73-48, 32e). Il n'y avait plus qu'à apprécier le spectacle et savoir jusqu'où se creuserait le calvaire francilien? Le BBD montait jusqu'à 27 unités d'écart et concluait la partie sur un cinglant 79-58.
Nanterre paie l'addition
I l n'y a pas eu de suspense, hier, à l'Agora, tant le BBD a survolé les débats face à Nanterre. Avec 14 unités d'avance à la mi-temps, on voyait mal ce qui pouvait entraver la marche en avant des protégés de John Douaglin qui dominaient largement leur sujet sur le plan défensif. Dès leur entrée en piste, les Boulazacois se montraient appliqués et agressifs. Ringström convertissait son essai au-delà de la ligne des 6,25 m, Forbes réalisait un sans-faute aux lancers francs et Howell claquait un dunk qui faisait lever une première fois l'Agora (10-4).
Les Boulazacois arrivaient assez bien à contenir le jeu rapide des Franciliens, mais leur seul passage à vide se payait comptant. La machine périgourdine se grippait quelques secondes? Le fin limier Holmes en profitait d'autant plus que le BBD calait plusieurs fois sur les 24 secondes sans trouver de solutions. Les systèmes se déréglaient. Bradford et Soliver se régalaient. Boulazac encaissait un 12-0 et se retrouvait en difficulté (18-11, 8e). John Douaglin prenait alors un temps mort pour remettre de l'ordre dans la maison. Et ça marchait du tonnerre !
Le BBD stoppait l'hémorragie et se remettait dans le sens de la marche. Quasiment à l'image d'un rugbyman, Wampfler grattait un ballon dans la « mêlée » ou plutôt dans la raquette, Beugnot le relayait et Howell remettait définitivement les siens sur de bons rails (18-18, 11e). Le BBD continuait à augmenter l'allure en se montrant de plus en plus hermétique face à l'une des meilleures attaques du championnat, il est vrai sans la moindre réussite à l'extérieur (0/7 à 3 points, 0/5 à mi-distance à la pause). L'expérimenté Richmond trouvait le panier et la faute, Howell et Ringström convertissaient toutes leurs opportunités aux lancers et Tisba se retournait pour donner huit points d'avance à son équipe (34-26).
Rien n'arrêtait Boulazac qui enchaînait sur un 6-0, puis un 9-0 suivi d'un 5-0 face à une équipe juvénile mais calibrée pour les play-off ! Défensivement, tout marchait comme sur des roulettes face à des Parisiens de moins en moins inspirés et de plus en plus sanctionnés à l'instar de Kerckhof, Ouattara et Soliver, trois hommes du cinq majeur.
Jusqu'à 27 points d'écart
Le troisième quart-temps redémarrait sur le même rythme. Forbes signait un panier primé, une interception et un contre. Le BBD accentuait son avance et présentait la « douloureuse » à des Parisiens totalement déboussolés : 51-32 (+19, 22e). La note ne faiblissait pas tant les Boulazacois récitaient leur basket : Howell s'offrait un nouveau dunk, Forbes soignait ses stats, Romain démontrait à la fois son adresse à distance et son sens du timing.
Le BBD passait au-dessus de la barre des 20 points grâce à une énorme débauche d'effort sur le plan défensif (61-38). L'attitude rageuse de John Douaglin sur le banc en disait long sur les intentions périgourdines : le BBD voulait s'offrir un succès de prestige avec le plus gros écart possible. Et avec la manière s'il vous plaît ! Romain distillait une passe aveugle pour Howell qui enclenchait par un dunk? Le public pouvait entamer la ola à l'orée du 4e quart-temps : le BBD était simplement intouchable hier. Ringström dépassait la barre des 70 points alors que Nanterre n'entrapercevait pas encore celle des 50 (73-48, 32e). Il n'y avait plus qu'à apprécier le spectacle et savoir jusqu'où se creuserait le calvaire francilien? Le BBD montait jusqu'à 27 unités d'écart et concluait la partie sur un cinglant 79-58.
Julien Coutenceau
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire