mardi 5 février 2008

COUPE DE FRANCE 32ème de finale ADA BLOIS (NM1) - BBD (Pro B)

Basket - Coupe de France (32e de finale) : Blois 97 - Boulazac 75.
Le BBD sorti dès son entrée
Pierre Hénault
à Blois (Palais des Sports).- Blois bat Boulazac 97 à 75 (mi-temps : 62-41).
Quart-temps : 32-25, 30-16, 16-20, 19-14.
700 spectateurs, arbitrage de M. Bailleul et Mlle Voyeau.
Blois : Brazil (6), Edom (1), Blot (27), Chardon (5), Brochard (12), Selmani (8), Mercier, Maizeroi (17), Orr (21), Cizeau.
Fautes : Brazil (éliminé, 33e).
Boulazac : Sy (5), Romain (10), Forbes (10), Eleara (9), Tisba (12), Nicolls (8), Richmond (16), Massoubre (5).
Fautes : Tisba (éliminé, 35e).
Handicapé par les blessures conjuguées de Beugnot, Howell et Wampfler, le BBD n'a pas réussi à rivaliser, hier soir, avec l'ADA Blois, deuxième de N1. Les Blésois savaient qu'il y avait un coup à jouer face aux hommes de John Douaglin, venus seulement à huit. Mais il ne faudrait pas enlever aux riverains de la Loire leur formidable envie de jouer, leur cohésion et leur adresse? Bref, tout ce qui a fait très vite la différence, hier soir.
Si les Périgourdins ont ouvert la marque grâce à deux lancers francs du capitaine Richmond, la réplique de Blois a été immédiate. L'ancien professionnel d'Orléans, Johan Blot, donne le ton avec un shoot réussi à trois points. Petit à petit, les Blésois augmentent leur avance en étant extrêmement présents aux rebonds grâce à la grosse activité de Lorenzo Orr dans la raquette. Offensivement, Johan Blot se charge de faire la différence (27-17, 8e). Teddy Maizeroi y va aussi de son adresse. Les gars de Nicolas Faure exercent aussi une pression défensive énorme sur les Périgourdins, leur imposant des tentatives de tirs lointains dans des situations délicates. D'une avance de sept points à l'issue du premier quart-temps, les locaux mettent la main sur le match, notamment par l'intermédiaire de Blot et de Maizeroi qui portent le score à 62-41 à la mi-temps.
Le BBD revient bien
De retour des vestiaires, les protégés de Douaglin arborent un tout autre visage. Le capitaine Alonzo Richmond passe très vite deux shoots à trois points, bientôt imité par Eleleara. Avec l'aide de Tisba et Nicolls, Boulazac inflige alors un sévère 10-2 aux Blésois étourdis. Grâce à cette bonne période, les Boulazacois reviennent dans le match. Le temps mort demandé par Nicolas Faure met un terme au naufrage annoncé. L'expérimenté Orr contrôle la situation en empêchant son équipe de prendre l'eau. Il porte seul ses camarades lors de cette troisième période cauchemardesque pour les pensionnaires de Nationale 1.
à l'annonce du dernier quart-temps, l'ADA Blois possède toutefois une avance confortable de 17 points. Mais Brazil, qui n'avait guère encore eu l'occasion de s'exprimer dans ce match, écope vite d'une cinquième faute (33e), bientôt imité par Tisba (35e).
Plus équilibrée, cette dernière période allait tomber dans l'escarcelle blésoise et mettait enfin au grand jour le talent de Selmani. Le BBD, à huit, supportait le poids de ses efforts. Le manque de rotations était forcément un handicap de taille à surmonter pour le collectif périgourdin, surtout dans la raquette. Boulazac s'inclinait logiquement. L'absence d'un Jacques Wampfler, qui aurait pu jouer le chien de garde face à Johan Blot qui a réalisé un petit festival hier soir (27 points), ou d'un meneur comme Kelvin Howell se sont avérés trop pénalisantes, trop préjudiciables. Le BBD sort donc de la Coupe de France dès son entrée en piste, mais cette compétition n'apparaissait nullement comme une priorité pour le club qui vise les play-off en championnat.
Nicolas Faure (entraîneur de Blois) : « C'est une victoire à relativiser, le contexte était particulier et Boulazac n'avait pas d'objectif particulier ce soir. C'est vrai que c'est la première victoire contre un club professionnel, mais je l'échangerais bien contre une victoire samedi face à Fos ».
John Douaglin (entraîneur de Boulazac) : « On s'est déplacé à huit ce soir, on n'a pas voulu prendre de risque, car trois garçons étaient légèrement blessés. Cela nous a permis de faire jouer les jeunes qui s'en sont donnés à c?ur joie, même si on aurait pu faire mieux. Quand on a mis un cinq un peu plus costaud sur le parquet, on est revenu dans le match, mais ce n'était pas la stratégie ».
Dordogne Libre du 06/02/08

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